W-Affaires criminelles 20B Haute-Corse

Année 2008-Assassinat de Jean-Claude Tasso

Dans cette affaire, Claude Chossat était jugé pour avoir notamment fourni des armes ayant pu servir au meurtre de Jean-Claude Tasso, tué de trois balles le 12 octobre 2008 à Aix-en-Provence. L’homme, âgé de 65 ans, avait été victime d’une embuscade par deux hommes à moto, alors qu’il se trouvait dans son véhicule avec une amie. Lié au « milieu insulaire », selon l’accusation,  il était défavorablement connu de la police.

Si pour le magistrat il ne fait pas de doute que Claude Chossat a aidé à la préparation de l’exécution de Jean-Claude Tasso, en 2008, celui-ci a reconnu que le « repenti » avait également contribué à l’élucidation d’affaires criminelles corses, et a de fait invité le tribunal, « dans un souci de cohérence », à s’aligner sur les motivations de la cour d’assises. Dans son verdict datant de 2009, la cour avait ainsi estimé que « même s’il n’a pas obtenu le statut de repenti, Claude Chossat a indéniablement aidé les services de police à mieux comprendre les rouages de la criminalité corse et il doit en être tenu compte ».

Année 2021-Affaire Claude Chossat

Condamné à 7 ans de prison pour association de malfaiteurs. Repenti « de fait mais pas de droit », selon ses termes, l’ancienne petite main de la Brise de Mer, Claude Chossat a été condamné, ce mardi 11 mai, à sept ans de prison par le tribunal correctionnel de Marseille pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un assassinat. Claude Chossat, ancienne petite main de la bande criminelle corse de la Brise de Mer a été condamné par le tribunal de Marseille, ce mardi 11 mai, à sept ans de prison pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un assassinat, indique l’AFP. Ce dernier ne s’est pas présenté à l’audience pour des raisons de sécurité. Selon son avocat, Me Laurent Boguet, « sa comparution aurait nécessité un dispositif particulier » : Claude Chossat a en effet décidé de collaborer avec la Justice mais n’a jamais été admis au programme de protection des collaborateurs de justice.